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Une bouteille à la mer

14 octobre 2006

Blessures...

"Une larme de sang s'échappe de mon bras
Déchiré de sanglots, moi, je ne pleure pas
Le temps suit les contours des montres de Dali
Le monde devient flou, j'oublie un peu ma vie.

Je relève ma lame et frappe une autre fois
Le sang coule et s'enfuit sur ma main et mes doigts
Il tombe goutte à goutte sur le carrelage
Efface la douleur et toutes ces images.

Je ne sais plus parler, ne peux que me couper
J'ai trouvé le silence et je m'y suis terrée
C'est un langage sourd que personne n'entend
Une prison muette et j'ai grandi dedans,

C'est un gouffre sans fond avec des murs trop lisses
Je me souviens encore de ses mains qui glissent
Qui touchent, pétrifient, saisissent, terrifient
Et tuent un corps d'enfant abimé et sali."

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12 février 2006

Envie de rien

          Rahhh, le vide. A peine levée, j'ai envie de me recoucher. J'ai dormi longtemps pourtant... et j'arrive pas a décider mon visage a avoir une expression correcte pour croiser tout le monde, voire même un sourire. Envie de rien... voilà, comme souvent. Mais là j'arrive même pas a le cacher. Regard dans le vide même en face de ma mère... J'essaie pourtant de dire un ou deux mots, pour ne pas entendre le "qu'est ce qu'il y a?", des explications, j'en ai pas. En plus je viens d'arriver, je repars bientôt, faut pas qu'on me questionne pendant un temps si court.  Et j'ai pas envie de dire un mot, envie que ma bouche ne dise plus rien, comme dans la plupart de mes rêves, et dans mes pensées les plus communes... J'ai pensé plusieurs fois arréter de parler tout simplement, pas de m'exprimer, mais parler. Mais la peur, encore elle, qu'on me pose des questions auxquelles je n'ai pas envie de répondre, et un peu la pensée des partiels a l'oral me font repousser cette idée. J'en ai  pourtant tellement envie. Ça viendra sûrement, car j'en peux plus de parler. A croire que l'oralité, c'est pas mon truc. Je me sens toute bête a me poser n'importe où, toute faible, sans bouger, le regard perdu... comme si le temps s'était ralenti... j'ai vaguement envie de pleurer, tout doucement, pas dans le "grand cri" de d'habitude. A vrai dire, je me demande pourquoi j'écris ça. Si jamais je relis, je vais encore tout effacer et ne rien publier. En même temps, qu'est ce que ça changerait? Rien. Allez, poste quand même, après tu pourra te dire, ça , c'est fait. Au moins une "action" aujourd'hui... Voilà.

11 février 2006

J'ai mal. J'ai mal j'ai chaud mais je tremble,

       J'ai mal. J'ai mal j'ai chaud mais je tremble, j'étouffe, et ça tourne ça tourne et ça tourne encore... Non je ne me laisse pas tomber, mais mes jambes ne me soutiennent plus. Cette chaise refuse de me stabiliser. Je boirai bien de l'eau fraîche, mais ça ne passera pas, ce noeud dans ma gorge m'en empêchera. Ça va passer, ça va passer ÇA DOIT PASSER. Parce que c'est soit ça soit moi. Mes mains gelées soutiennent ma tête qui balance, et tentent aussi de la rafraîchir. Si je criais? J'en ai tellement envie, mais mon cri ne serait pas a la hauteur de ce que je souhaite hurler, pas assez fort, alors je crie en silence, je l'entends ce cri, je sais qu'il résonne là, dans la pièce où je m'enferme depuis des jours. Voilà, j'ai beau pleurer ces stupides larmes reviennent toujours, on pourrait pourtant croire qu'un jour elles puissent tarir. Après je vais encore me sentir toute bizarre, étrangère, anesthésiée. En me balançant doucement, je parviendrai peut être a ne plus penser a rien et a m'endormir, après ces trois nuits de cauchemars, de sommeil si agité. Mais bon au moins pour une fois c'était du sommeil! C'est presque fini, j'ai peut être bien fait d'écrire, ça calme, même si c'est une écriture entrecoupée, et que j'ai mis plus d'une heure à écrire ce truc ridicule qui au final me fait sentir vraiment débile...

Bon. Je vais devoir partir, reprendre mon sourire et mes conneries, celles qui amusent et étonnent, mais que voulez-vous, un boulet, ça fait rire ou ça exaspère, mais ça détourne de ses propres soucis. Ça me rappelle une lettre de ma grand mère qui me remerciait pour ma bonne humeur, ma gaité qui était source de joie pendant leur bref passage dans mon petit "chez moi"... S'ils savaient... Mais la légèreté soulage bien des maux, et puisque je n'arrive pas encore a m'aider moi-même, autant faire rire les autres, je vais pas en plus ajouter ma plainte et "casser l'ambiance", comme on dit...

10 février 2006

Merde. Avec cette putain de fac j'ai le temps.

          Merde. Avec cette putain de fac j'ai le temps. Trop, même en en faisant deux. Le temps d'être avec moi même, et là ça va pas. Pourquoi? Ah ben bravo, bonne question, pourquoi... mon esprit est chamboulé, je suis même pas capable de savoir pourquoi, quelle petite conne! Qui connaît rien à la vie, et qui trop souvent rêve de la quitter. Trop lâche pour vivre, et maintenant trop lâche pour la quitter. LÂCHE. Cette lâcheté me laisse seulement me faire mal, a croire que c'est ce que je recherche. Oui, en fait c'est peut être ce que je recherche. Passer mes mains a travers cette foutue vitre, ça m'obsède, je le vois comme si ça allait me soulager, tu parles, comment ça pourrait?L'année derniere, c'était plutôt l'envie de me jeter du balcon qui dominait... Mais quand cette image est là, impossible de raisonner clairement et de se dire ÇA VA PAS NON TU N'AS DONC PAS DE CERVEAU? Pourquoi cherches tu a souffrir physiquement alors que tu souffres déjà mentalement??? D'ailleurs, de quel droit souffres tu, tu ne devrais même pas, tu n'as pas le droit, tout cela n'est rien, regarde autour de toi, OUVRE LES YEUX, EGOÏSTE!!!
Marre de me mentir tout le temps, de ne pas savoir être heureuse, bien dans ma tête plus de quelques jours. Ça m'épuise. Retomber, remonter, retomber, remonter... Je ne comprends pas mon esprit. Pourquoi c'est pas l'un ou l'autre?? Pourquoi, putain... J'ai plus envie d'entendre les gens chanter, parce que la vie est beeeeeelle, j'ai plus envie qu'on me regarde, j'ai plus envie qu'on me parle, qu'on me saoule. Je veux juste qu'ils la ferment. Qu'on me laisse tranquille, sans me bousculer,  juste quelques heures. C'est pourtant pas si énorme, merde! NON. J'ai pas le droit de nier que la vie c'est beau, mais c'est toujours plus fort que moi, les moments où je souris en regardant le ciel, comme ça, pour rien, en remerciant d'être toujours là pour tous ces beaux petits riens et ces grands quelque chose... ces moments là sont rejetés trop loin et une partie de moi les empêche de revenir. Exprès peur-être. Tout ce qui peut aider à lutter n'est pas autorisé, banni. Voilà , tu n'as qu'à t'en prendre à toi même, arrête de te plaindre.

Petit moment de relecture, où je m'apperçois que même durant un temps très court, j'arrive a avoir des  idées qui s'opposent... Je ne change rien, et jette mon message tel quel dans la mer du net, et sans bouteille. Pour que peut-être ça s'efface. J'ai même peur d'être lue, pour l'instant. Un jour j'ouvrirai peut être la porte en indiquant l'adresse du blog à ceux qui m'entourent...

10 février 2006

vivre

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9 février 2006

Mais!

Il a encore fallu sortir... partiel de merde... Je suis si bien la enfermée dans le noir. C'est si compliqué d'être dehors, avec tous ces gens, pourquoi affronter l'extérieur?Pourquoi tout le monde me dit de sortir? C'est si débile que ca, de rester là, tranquile, pendant des semaines??? Ben merde. (c'est d'une finesse folle, je sais. Mais le ton est plus léger, c'est plus facile).

En plus la traduction parlait de bar. super... quant au code épreuve, ca fesait LOVE323, même pas drole!

Deux ou trois courses, une horreur. Et la caissière qui me fout la honte...

Bon, un truc mieux, mon Bob l'éponde pendu au retro a suscité l'attention d'une fillette dans la voiture de devant, j'ai pas pu ne pas faire faire un coucou par Bob, un rire, de l'attention, c'était marrant. Et en plus avec le soleil. Enfin, c'est pas une raison, là dans le noir c'est quand même moins stressant!

On s'en fout, s'est génial

9 février 2006

Non mais, le mur est trop haut!!!

Ne pas fermer la porte, ne pas chercher a fuir

T'es exaspérante! -et toi ducon?
Pourquoi t'es si agressive? -moi?JAMAIS!
Sacrée toi! -dix millième édition
T'es bizarre tu sais. -bon ça va, hein.
Ca va bien dans ta tête? -toujours pas fait le ménage.

Tiens, mon téléphonne sonne... laissons le s'exprimer... surtout ne pas répondre.

"Les contes de fées n'existent que dans les contes de fées." (Beigbeder)

9 février 2006

Ne referme pas la dernière fenêtre qui s'ouvre

Ne referme pas la dernière fenêtre qui s'ouvre sur le monde
Dernier lien quel qu'il soit, surtout ne le coupe pas.
Ne tombe pas dans le tourbillon du désespoir
Il fait tellement bon vivre, on l'oublie si souvent
Chaque joli petit rien nous tourne vers la vie
Et même si tu souffres n'oublie pas d'espérer

9 février 2006

Pourquoi?

Le doute

Un oui, un non, un oui, un non,
Voilà dans ma tête ce tourbillon,
Sans cesse, les pensées s'affolent et ci et là,
Je ne peux jamais répondre à un pourquoi...
"Je ne sais pas", voilà mes mots,
Ne pas savoir, hésiter, voici mes maux...
Mon esprit est doute, flou et plein,
Trop plein de pensées de tout, de rien...
Difficiles sont les décisions,
Atroces sont les questions...
Oui, les questions tourbillonnent dans ma tête
Comme le vent en pleine tempête...
Je n'ai point de réponses à tout cela,
Peut-être qu'un jour, elles seront là...

(Valérie S.)

9 février 2006

Pourquoi?

Angoisse

D'où vient donc ce sentiment étrange

qui m'oppresse, m'agresse et revient sans cesse

qui vient sans crier gare et tellement me dérange

qui loin de se lasser jamais ne me délaisse

qui a changé mon air en anoxiant

peut être que ça l'amuse, ça doit être excitant

pourquoi ce mal inconnu, ce gouffre du désespoir

illusion, réalité, tout semble se confondre

tout tourne autour de moi, je ne voudrais plus voir

tant de questions auxquelles je ne saurais répondre

je tremble nerveusement d'un flot vagues houleuses

espérant la sérénité après des larmes nombreuses.

Lâche-moi,

je veux m'enfuir si loin de tout

laisse-moi en paix, hors de tout cet effroi

ne serre pas cette corde invisible autour de mon cou

le tourment m'encercle et m'étouffe sans pitié

en quelque secondes je suis si terrifiée

Je perds pied, je me noie

sans que je sache vraiment pourquoi...

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